Le Geai des chênes est un bel oiseau qui fait partie de la famille des corvidés. Il est assez commun en France et en Europe et possède des caractéristiques plutôt surprenantes, notamment le fait de se comporter en sentinelle des forêts.
Les caractéristiques du Geai des chênes :
Reconnaissable facilement aux plumes bleues disposées sur le côté de ses ailes, le Geai des Chêne est mesure une trentaine de centimètres de longueur. Plutôt discret, on l’entend plus que l’on ne le voit. En effet, grâce à son excellente vision, il repère rapidement tout intrus pénétrant dans la forêt et pousse alors de grands cri rauques. Ces cris sont alors reconnus par les autres animaux, qui partent alors se mettre en sécurité. Cette relation entre les Geais des chênes et les autres animaux à notamment été démontrée chez l’écureuil, qui part immédiatement se mettre en sécurité après avoir entendu les cris du Geai des chênes.
Comme sont nom l’indique, le Geai des chênes a une relation toute particulière avec le chêne, dont il est particulièrement friand de ses glands. Il a également la capacité de transporter environ 5 glands à la fois grâce à une poche située sous son bec. Une fois les glands récupérés, il part ensuite les enterrer afin de faire ses réserves pour l’hiver.
Cela est particulièrement visible si vous êtes situé près d’un champ situé en lisière de forêt, vous pourrez alors constater un étonnant ballet de la part du Geai des chênes, multipliant les aller-retour pour y enterrer sa nourriture. Cela provient du fait que le Geai des chênes fait partie des rares espèces d’oiseaux à « thésauriser », c’est à dire qu’il stocke sa nourriture en la cachant dans le sol.
Il est estimé qu’un seul Geai des chêne enterre environ 4600 glands par an. Excellent observateur et plutôt habile, il parvient à retrouver une grande partie de ses glands, même sous la neige se repérant alors à la position des arbres alentours. De même, il lui arrive d’indiquer la position de ses caches avec de petits cailloux. Cependant, lorsque les repères placés par l’oiseau viennent à disparaitre, cela permet à de nouveaux chênes de pousser, faisant du Geai des chênes un excellent reboiseur.
Le Geai des chênes, un oiseau surprenant :
Il faut savoir que le Geai des chênes est un excellent imitateur, il peut en effet imiter les cris d’autres oiseaux comme la buse variable, mais aussi de mammifères tel que le chat afin d’intimider d’éventuels prédateurs. De plus, les Geais des Chênes comme les perroquet, peuvent répéter des phrases. Cela à été constaté à plusieurs reprise par des personnes récupérant des sujets blessés, qui sont gardés plusieurs jours au contact de l’homme (cliquez ici pour voir un exemple de Geai qui parle sur YouTube).
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La relation de cet oiseau aux chênes et aux arbres en général se retrouve également dans son comportement. En effet, il à été démontré en 1992 que le Geai des chênes pouvait avoir un comportement plus agressif, s’attaquant à d’autres oisillons, notamment lorsque les arbres viennent à manquer ou que les forêts se retrouvent morcelées avec par exemple de grandes plaines agricoles ou de la bétonisation.
Le Geai des chênes est également connu pour ses « bains de fourmis », durant lesquels il se couche les ailes déployées sur une fourmilière sans pour autant manger les fourmis. Les fourmis alors stressées vont l’enduire d’acide formique, ce qui permet au Geai des chênes de se débarrasser des parasites et de fortifier son plumage.
Un oiseau mal aimé :
En France, le Geai des chênes est considéré comme un « nuisible » à chasser à cause de son appétence pour les fruits, ou encore le maïs qu’il aime venir picorer. Pour autant aucuns dégâts significatifs dus a cet oiseau n’ont pu être prouvés. D’ailleurs des associations ont obtenu gain de cause devant le tribunal administratif pour faire annuler ce statut de « nuisible », notamment dans le Var du fait de cette incapacité à prouver des dégâts significatif engendrés par les Geais des chênes.
Conclusion :
Le Geai des chêne est un bel oiseau, important pour l’écosystème, mais qui est souvent malmené.
Bonjour
Élever un jeune geai en liberté (il va sans dire en liberté).
C’est facile ! !, vous le prélevé de son nid dés qu’il commence à avoir des plumes. Vous l’alimentez avec des granulés de poussin premier âge. Vous ne lui laissez jamais de nourriture à sa disposition. Vous devez impérativement l’habituer à « courir » après vous pour manger
Au tout début il restera en cage dès que vous vous absentez, puis dés qu’il sera en mesure de s’envoler au moindre dangers, il pourra rester en liberté autour de la maison.
– ne jamais l’attraper, mais mettre votre doigt à l’arrière de ses pattes
(ainsi il « monte » sur votre doigt, ne pas me maintenir de force)
– jamais lui laisser de nourriture à sa disposition.
(vous devez l’appeler, lui donne à manger de préférence dans votre mai)
Vous aurez un compagnon fidèle et insolite . . . . jusqu’au jour fatal où son instinct, l’appel de ses congénères et de la forêt seront les plus forts. Il vous rendra visite avec espacements de visite qui s’allongeront.
Au temps passé, j’ai « élevé » des pies, des geais, des corneilles et des corbeaux : même histoire pour tous.
Il ne doit jamais y avoir d’absence humaine à la maison de plus d’une fourné