Les galles de l’églantier ou bédégars, sont des protubérances filamenteuses, se trouvant sur les branches de l’églantier (=rosier). Découvrons ensemble ces curiosités.
D’où proviennent les galles de l’églantier ?
Ces excroissances sont provoquées par la piqure d’un insecte sur l’arbuste. En effet, une petite guêpe nommé « cynips », pond ses œufs au printemps en piquant un bourgeons de l’églantier, ce qui entraine une réaction défensive de l’arbuste, qui crée une galle filamenteuse, rassemblant à une boule de mousse colorée.
Les larves de cynips se développent ensuite à l’intérieur de cette boule de mousse.
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Certains disent que cette galle s’appellerait traditionnellement « barbe de Saint-Pierre ». Cependant, ce nom ne se trouve pas mentionné ni dans les vieux dictionnaires, ni dans les documents anciens qui se contentent de l’appeler bédégar. Le premier document qui mentionne ce nom date de 1992, ce qui est relativement récent.
Le nom bédégar vient quant à lui du mot arabo-persant « bādāward », avec bād qui signifie : vent, et ward : rose. Ce qui suggère que la galle de l’églantier est une rose qui s’envole avec le vent grâce à ses nombreux filaments. Cependant il semblerait que ces galles ne se détachent pas facilement de l’arbuste sur lequel elles sont accrochées.
Utilisation des galles de l’églantier :
Les galles de l’églantier ont été utilisées en médecine depuis l’Antiquité jusqu’à la fin du Moyen Âge comme vermifuge, diurétique et lithotriptique.
Que faire si l’on a un églantier sur lequel se développent ces galles ?
Les bédégars ne sont pas réputés pour endommager gravement la plante sur laquelle ils sont présents. Vous pouvez donc les laisser, ou alors simplement couper la branche sur laquelle ils se situent. Cependant, les bédégars servent également de lieux de refuges pour d’autres insectes et sont donc intéressant à conserver, notamment pour les oiseaux en quête de nourriture.